Jusqu’en 1960, le cheval est au service de l’homme.
Il participe aux croisades et guerres, aux travaux des champs, charois et transports vers les foires.
Trop lent, il sera éliminé par la mécanisation qui saura utiliser l’énergie moderne du pétrole.
Cette mécanisation appelle le remembrement pour mieux s’exprimer.
Le bocage perd alors haies, talus, chemins, sentiers.
La spécialisation entraine les monocultures qui vont disqualifier le treffle incarnat, blé noir, ajonc,
chênes tétard.
Les zones humides peu accessibles à la mécanisation sont abandonnées car trop peu rentables.
Les landes et taillis sont reconverties par le défrichage mécanique.
L’homme n’est plus en prise directe avec le sol.
La biodiversité résultant des zones de cueuillette disparaît progressivement au profit des grandes
parcelles dédiées aux cultures mécanisées.